Logo Felix Le Dantec

Gedenkstätte Ravensbrück / Mémorial du camp de Ravensbrück

WP_20160427_15_17_05_ProMémorial du WP_20160427_15_09_09_Procamp de concentration

WP_20160427_15_17_18_Pro

 de Ravensbrück

Nous sommes venus en train (REG) puis en canoë afin de visiter le camp de concentration de Ravensbrück.

Description générale :

C’est un camp de femmes principalement, dont tout a été construit par les détenues des autres camps (baraquements, routes, etc.)

Après guerre :

Le camp fut détruit par les villageois qui avaient besoin de bois car il ne restait plus rien après la guerre.
Lors de la libération des camps les villageois prétendaient ne rien avoir vu (alors qu’il y avait tous les jours des centaines de détenues qui passaient par le village pour aller à la gare ou à l’usine).

Économie :

Les prisonnières devaient travailler jusqu’au dernier souffle, et celles qui étaient trop faibles pour travailler étaient gazées (le travail des « médecins » SS était de désigner ceux qui devaient travailler et ceux qui étaient trop faibles et qui devaient mourir. Les détenues étaient exploitées au maximum pour faire fonctionner le Reich.

Le métier de gardien(ne) de camp était un métier plutôt recherché car bien payé, et avec de bonnes conditions.
Les grandes firmes coopéraient avec les SS pour avoir de la main d’oeuvre presque gratuite (les détenues), ce qui enrichissait le Reich et permettaient aux firmes de se développer très vite.

Conditions:

Le lieu et les conditions de vie étaient indescriptibles (froid, faim, etc.) et il y a des témoignages choquants sur les horreurs qui s’y sont passées.
Les détenus devaient se présenter nus à leur arrivée (hommes, femmes, veilliards et enfants confondus), étaient inspectés pour voir si ils pouvaient travailler, puis étaient rasés, et on leur donnait les vêtement à rayures avec un numéro (mais vers la fin de la guerre, n’importe quelle haillon faisait office de vêtement).
Des punitions collectives étaient mises en place pour maintenir la discipline avec autant de monde.
Il y avait un hôpital mais c’était en fait un lieu où on mourait, et tout le monde avait peur d’y aller car ils savaient qu’ils n’en ressortiraient pas.
Tout ce qui poussait était mangé aussitôt, il y avait une famine indescriptible.
Les naissances étaient plutôt nombreuses mais les bébés des femmes enceintes ne survivaient que quelque jours.
Il y avait cependant une solidarité entre les détenues mais celles qui essayaient de résister ou qui faisaient une infraction quelconque étaient séparées des autres (de la même nation, et qui parlaient la même langue), ceci pour rompre cette solidarité.

DSC07949

Entrées en 2015 au Panthéon, Germaine Tillion ( 1907 – 2008) et Geneviève De Gaulle- Anthonioz ( 1920 – 2002), avaient été déportées au camp de concentration de Ravensbrück pour faits de résistance.