Traduction collective: Marie, Nour, Agathe, Mathilde, Aimée, Coralie

Félicitations aux courageuses qui ont fait cette traduction pour permettre aux non germanistes de comprendre le film en allemand sur la vie des abeilles (Im Staat aus Wachs und Honig). Le travail n’est pas terminé et d’autres pourraient peut-être se décider à se mettre au boulot… ( Simon, Leïla, Marine, Katell…)

Elles atterrissent sur la centaurée et le trèfle : les abeilles lors de leur recherche de nourriture. Elles vont sur différentes plantes et butinent du pollen et du nectar. Elles n’en consomment que très peu pour elles-mêmes, elles déposent la plus grande partie à la ruche.
Elles sont depuis déjà 5000 ans des animaux utiles. Les hommes offrent des logements aux abeilles, afin de pouvoir récupérer leur miel.
Dans chaque ruche vit une colonie. Elle peut compter  jusqu’à 80 000 abeilles.  Le trafic aérien y est intense, chacune des 7000 abeilles butineuses parcourt 60 kilomètres par jour. Les abeilles passent pourtant la majeure partie de leur vie à l’intérieur, dans l’obscurité de la ruche que nous devons éclairer afin d’en savoir plus sur la vie de ces insectes.

Les larves sortent des oeufs au bout de 3 jours. Mais dès maintenant les ouvrières apportent la nourriture dans l’alvéole. Les ouvrières âgées de 6 à 12 jours sont les nourrices des jeunes larves qui vivent comme des coqs en pâte. Les nourrices produisent pour elles un liquide dans une glande de leur  tête. Les larves mangent beaucoup et ont donc besoin d’être nourri en permanance.

 Ce sont les jeunes ouvrières qui s’occupent des larves plus agées. Elles vont chercher le pollen dans les réserves et mélangent ce pollen riche en protéines avec du miel et de la gelée pour les nourrir.
La division du travail dans la ruche : certaines nourrisent les petits, d’autres servent à maintenir une température constante dans la ruche. Il doit faire 35°C là où se trouve le couvain.

 Les larves sont maintenant agées de 6 jours et ne sont plus nourries. Les ouvrières ferment l’alvéole avec une couche de cire perméable à l’air. Au fond de l’alvéole, la larve se sent progressivement à l’étroit. Pendant que l’ouvrière termine l’opercule, la larve s’étire et tisse un cocon à l’intérieur de son alvéole.

Les larves muent et deviennent des nymphes. Elles sont couchées sur le dos, la tête dirigée vers le couvercle. Différentes parties du corps sont déjà visibles. L’insecte est encore sans couleurs, à l’exception de ses yeux.

Partant du plafond, les parois descendent à la verticale. De chaque côté de la paroi, les ouvrières installent les réserves d’alimentation et les chambres à couvain. Les abeilles nourrices deviennent des abeilles ouvrières. Chacune d’entre elles porte une usine à cire sur son abdomen. Des glandes produisent de très fines couches de cire que l’abeille attrappe avec ses  pattes arrières et porte à sa bouche. Elle mélange la cire avec de la salive;  celle-ci est ainsi plus facile à utiliser.

Le résultat des travaux: des cellules hexagonale et régulières, fabriquées dans l’obscurité complète. A une température supérieure à 38°C la cire fond. Et pour empêcher cela, les abeilles pulvérisent de l’eau froide comme des ventilateurs, et elles s’occupent aussi de l’arrivée d’air frais.
Les ouvrières vivent 6 semaines. Après 3 semaines de travail à l’intérieur de la ruche, elles sont affectées pour 3 semaines à l’extérieur.