LA STASI

Lundi 16 avril,
La STASI, c’était le service de police politique de renseignement, d’espionnage et de contre-espionnage de la RDA crée le 8 février 1950. La police de la STASI avait pour principal objectif de traquer les opposants au régime instauré à la suite de l’occupation des pays de l’Est par l’Armée rouge.
Entre 1950 et 1989, la STASI comptait dix-sept prisons préventives où étaient internés les détenus. Au moment de sa dissolution, elle comptait environ 91 000 agents officiels et 175 000 informateurs, soit 1% de la population allemande.

Nous nous sommes rendu à Hohenschönhausen à la STASI pour une visite guidée, nous avons commencé par regarder un film qui nous expliquait la vie de plusieurs personne ayant fait de la résistance. Après nous nous sommes divisés en 3 groupes. Parmi les guides il y avait un ancien détenu de la STASI, nous avons commencé par voir les cellules et il nous a parlé des conditions de vie très difficiles et des différentes façons de torture auxquelles les prisonniers étaient soumis.
Nous avons également vu l’une des voitures qui servait à transporter les prisonniers. Nous sommes allés dans une salle d’interrogatoire et c’est ici que notre guide qui était un ancien prisonnier nous a raconté son histoire. Il a mis en place une stratégie pour pouvoir ensuite se faire arrêter et pouvoir ensuite être racheté par l’allemagne de l’Ouest. Il a donc fait une manifestation contre la RDA et s’est fait arrêter à l’âge de 29 ans pour un an et demi alors qu’il était marié. Il nous a dit qu’il n’avait pas vu le jour pendant 4 mois, ni lire un seul mot, rien. Alors quand au bout de 4 mois il a été obligé de sortir pour aller à son jugement, et qu’il a revu la lumière du jour il nous a dit que c’était un très grand moment de sa vie qu’il n’oublira jamais. Son histoire était très touchante et nous a permis de prendre conscience de l’enfer qu’on vécu ces personnes.

Wir fanden den Besuch der Gedenkstätte Hohenschönhausen sehr interessant und spannend. Es war sehr erschreckend zu hören, wie die Leute damals dort behandelt wurden und wir hoffen alle, dass in Zukunft nie wieder eine Diktatur auftreten wird.